“…Nombre de métiers de la « grande » administration ou de « la petite » -publique ou privée -ont été explorés à travers le prisme des écrits de travail : fonctionnaires des administrations centrales ou déconcentrées (Laurens, 2008 ;Torny, 2011 ;Bonnaud et Martinais, 2013), acteurs du gouvernement urbain (Hull, 2012), conseillers d'État (Latour, 2002), magistrats (Mouhanna, 2012), agents de gestion d'offices HLM (Pène, 1997), employés de banque (Denis, 2011). En lien avec le développement des exigences de traç abilité des process et des produits (Cochoy et al, 1998 ;Grandjou, 2003 ;Grandjou et Valceshini, 2005 ;Moatty et Rouard, 2010), les pratiques d'écriture des travailleurs de l'industrie et ceux de l'agriculture ont aussi fait l'objet de riches travaux : ouvriers de la sidérurgie (Charrasse, 1992), de la pétrochimie (Montredon, 1986), de l'automobile (Hatzfeld, 2002), des abattoirs (Muller, 2008), de l'agriculture (Joly, 2004 ;Joly et Weller, 2009 ;Mbodj-Pouye, 2008), ou encore auditeurs (Weller, 2012). On peut y ajouter encore bien d'autres mondes professionnels, comme ceux des travailleurs de la mer (Delcambre, 2002et, dans ce numéro, Flécher, 2014, des opérateurs de centres d'appels (Licoppe, 2002), des laborantins et chercheurs (Pontille, 2004 ;Rot, 2005 ;Brives, 2009), des enseignants (Lahanier-Reuter, 2010), des assistants parlementaires (Treille, 2007).…”