2012
DOI: 10.3917/inpsy.8801.0051
|View full text |Cite
|
Sign up to set email alerts
|

L'essor du fait divers criminel à la télévision française (1950-2010)

Help me understand this report

Search citation statements

Order By: Relevance

Paper Sections

Select...
1
1
1

Citation Types

0
0
0
3

Year Published

2014
2014
2017
2017

Publication Types

Select...
5

Relationship

0
5

Authors

Journals

citations
Cited by 5 publications
(3 citation statements)
references
References 0 publications
0
0
0
3
Order By: Relevance
“…Dès lors, comme le relevaient déjà Norris et Armstrong (1999) (Bonnet, 2012, 34-37 Il est intéressant de constater que l'étude de marché précitée considère globalement la sécurité comme « un marché très émotionnel », précisant que « les faits divers et les médias attisent les craintes et stimulent la demande en équipements de sécurité » 28 . De fait, une troisième raison du succès de cette politique est probablement le concours que lui prêtent de facto les médias dont le goût prononcé pour les faits divers n'est plus à démontrer (Secail, 2010). La place de ces faits divers n'a, de fait, cessé d'augmenter dans les journaux télévisés : « de 1191 sujets en 2003 à 2062 sujets en 2012, la rubrique faits divers enregistre une augmentation quasi constante sur la période, passant en 10 ans, de 3,6% à 6,1% de l'offre globale d'information, soit en moyenne de 3 faits divers par jour à 5 » (INA, 2013, 1).…”
Section: Peut-on Mesurer L'impact Du Dispositif Sur La Délinquance ?unclassified
“…Dès lors, comme le relevaient déjà Norris et Armstrong (1999) (Bonnet, 2012, 34-37 Il est intéressant de constater que l'étude de marché précitée considère globalement la sécurité comme « un marché très émotionnel », précisant que « les faits divers et les médias attisent les craintes et stimulent la demande en équipements de sécurité » 28 . De fait, une troisième raison du succès de cette politique est probablement le concours que lui prêtent de facto les médias dont le goût prononcé pour les faits divers n'est plus à démontrer (Secail, 2010). La place de ces faits divers n'a, de fait, cessé d'augmenter dans les journaux télévisés : « de 1191 sujets en 2003 à 2062 sujets en 2012, la rubrique faits divers enregistre une augmentation quasi constante sur la période, passant en 10 ans, de 3,6% à 6,1% de l'offre globale d'information, soit en moyenne de 3 faits divers par jour à 5 » (INA, 2013, 1).…”
Section: Peut-on Mesurer L'impact Du Dispositif Sur La Délinquance ?unclassified
“…Dominique Mehl 43 a en effet démontré comment la télévision transmet, mieux que tout autre média, l'intimité de l'âme de ceux qui s'y exposent. Ensuite, les chaînes répondent à une logique de concurrence forte : « parce que la souffrance est fédératrice, l'exposer offre à une chaîne de télévision la perspective d'élargir son audience » 44 . Enfin, les journaux télévisés ne sont qu'un des programmes des chaînes.…”
Section: L'exclusion Sociale Des Accusésunclassified
“…Au plan national, le discours sécuritaire ne se préoccupe toutefois guère de cette petite et moyenne délinquance de la vie quotidienne. Il s'affirme davantage à l'occasion des faits divers criminels, en liaison avec leur médiatisation croissante, surtout à la télévision (Sécail, 2010). Il se concentre également sur les trafics de drogues qui se sont généralisés en une économie souterraine, forme d'adaptation aux processus de ghettoïsation socio-économique (Duprez, Kokoreff, 2000 ;Tafferant, 2007).…”
Section: Introductionunclassified