2006
DOI: 10.4000/questionsdecommunication.7718
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L’Histoire des Sciences de l’Information et de la Communication

Abstract: À quoi peut donc bien servir l'histoire des sciences de l'information et de la communication ? C'est à cette question que cette chronique tente de répondre à travers deux chapitres publiés dans deux numéros successifs de Questions de communication.C e premier chapitre, consacré aux histoires disciplinaires, aborde tour à tour les histoires construites « spontanément » par les chercheurs eux-mêmes, et l'histoire officielle, lisible notamment à travers les prises de position des instances légitimes de cette disc… Show more

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“…En 1972, Roland Barthes, Jean Meyriat et Robert Escarpit montent un groupe de nature associative pour faire reconnaître cette branche naissante du savoir. Ils y parviennent rapidement puisque le 20 janvier 1975, le Conseil consultatif des Universités (CCU) 5 ouvre une nouvelle section portant le nom de Sciences de l'information et de la communication (SIC, section 71), marquant la naissance institutionnelle de ce qui sera officiellement reconnu, au même titre que les sciences de l'éducation, comme une interdiscipline, regroupant notamment l'histoire, la sociologie, le droit et l'informatique (Meyriat et Miège 2002 ;Boure 2006). Cette dimension situationnelle des SIC par définition interdisciplinaire laissait suggérer un encouragement fort à la réalisation de médiations disciplinaires.…”
Section: En Guise De Conclusion : Une Frilosité Sur Les Frontièresunclassified
“…En 1972, Roland Barthes, Jean Meyriat et Robert Escarpit montent un groupe de nature associative pour faire reconnaître cette branche naissante du savoir. Ils y parviennent rapidement puisque le 20 janvier 1975, le Conseil consultatif des Universités (CCU) 5 ouvre une nouvelle section portant le nom de Sciences de l'information et de la communication (SIC, section 71), marquant la naissance institutionnelle de ce qui sera officiellement reconnu, au même titre que les sciences de l'éducation, comme une interdiscipline, regroupant notamment l'histoire, la sociologie, le droit et l'informatique (Meyriat et Miège 2002 ;Boure 2006). Cette dimension situationnelle des SIC par définition interdisciplinaire laissait suggérer un encouragement fort à la réalisation de médiations disciplinaires.…”
Section: En Guise De Conclusion : Une Frilosité Sur Les Frontièresunclassified
“…Leurs motivations étaient autres : la soif de connaissance, le goût de l'aventure intellectuelle attisé par un objet de recherche aux contours et aux fondements en devenir, très certainement. Si l'on s'en réfère à Anne-Marie Laulan (2007) et à l'ouvrage dirigé par Robert Boure (2002), une figure incontournable apparaît sur le devant de la scène au moment de la création des SIC : celle de Robert Escarpit (1918Escarpit ( -2000.…”
Section: Hermès 67 2013unclassified
“…À cela, il faut ajouter l'ignorance des instances du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) qui refusent obstinément, dès le départ, la création d'une section reconnaissant les SIC et, enfin, du ministère lui-même, qui menace à plusieurs reprises de fermer les sections appartenant au groupe « pluridisciplinaire » du CNU. Dans leur contribution à l'ouvrage collectif sur L'Origine des sciences de l'information et de la communication (Boure, 2002), Bernard Miège et Jean Meyriat, deux figures emblématiques de ces bâtisseurs qui ont lutté pour la reconnaissance des SIC dans le paysage universitaire, affirment que si, « à la fin des années 1980, certains continuent encore à la contester ou à l'ignorer, ils ne peuvent même plus espérer la remettre en cause : les SIC sont devenues une discipline comme les autres » (2002). Cette conclusion est intéressante car elle tend à révéler que, dans cette quête permanente de légitimité académique, le signe ostentatoire de la victoire se traduit avant tout par la conquête d'un territoire.…”
Section: Ans Après Une Interdiscipline Sous Le Joug De Tensions Et Dunclassified
“…communication marketing), l'objectif du dossier de Questions de communication était de contribuer à mieux faire connaître les travaux donnant le primat au sujet social communiquant dans la réception ou dans la production des discours médiatiques. Chercher à combler cette lacune est d'autant plus important que les approches psychosociales des médias, d'une part, ont joué historiquement un rôle majeur dans la fondation des SIC (Boure, 2002 ;Orfali, 2005) et, d'autre part, sont bien développées dans les autres pays européens et dans les revues internationales de communication 2 (Marchand, 2004 : 27-121).…”
unclassified