Les nouvelles technologies situent les adolescents dans des formes de temporalités vectorisées par un idéal d’immédiateté. Les productions culturelles témoignent des idéaux et de la symptomatologie d’une époque mettant à l’épreuve les adolescents reclus en panne de symbolisation. Outre les figures de métamorphoses propres au pubertaire, la figure du zombie tend à proliférer. Notre propos interroge la figure du zombie à partir d’éléments de la clinique d’adolescents reclus révélant un temps de suspension typique d’une stase mélancolique propre à l’actualité du malaise dans la culture.