DOI: 10.35662/unine-thesis-2747
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La forme des interrogatives dans le Corpus suisse de SMS en français : étude multidimensionnelle

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“…Certains auteurs distinguent les interrogatives en qu'est-ce que des interrogatives en estce que précédées par un autre mot interrogatif. Pour Guryev (2017), l'association entre la proforme que et la construction est-ce que est beaucoup plus forte qu'avec les autres interrogatifs en français parlé (voir également Farmer, 2015). Nous avons donc choisi de procéder à cette distinction dans la présentation de nos résultats.…”
Section: # %#unclassified
“…Certains auteurs distinguent les interrogatives en qu'est-ce que des interrogatives en estce que précédées par un autre mot interrogatif. Pour Guryev (2017), l'association entre la proforme que et la construction est-ce que est beaucoup plus forte qu'avec les autres interrogatifs en français parlé (voir également Farmer, 2015). Nous avons donc choisi de procéder à cette distinction dans la présentation de nos résultats.…”
Section: # %#unclassified
“…En ce sens, il a été postulé que son emploi apparaît, ou du moins a plus de chances de se produire, dans des environnements discursifs spécifiques, tels que : les contextes fortement présupposés (Chang 1997;Cheng et Rooryck 2000) ; les contextes où la partie [Sujet-Verbe-Complément] de la question est 'discourse-given' (Hamlaoui 2011) ; les contextes dont le contenu interrogé fait partie du savoir partagé (Garassino 2022 ; Rosemeyer dans ce volume) ; les configurations dans lesquelles la partie [Sujet-Verbe-Complément] de la question est peu informative (Coveney 1995 ;Lefeuvre 2006 ;Hamlaoui 2010, cf. Li 2021Guryev et Delafontaine dans ce volume) ; les configurations avec des syntagmes Qu-relativement longs (Coveney 1995 ;Guryev et Delafontaine dans ce volume). Toutefois, si l'acceptabilité de l'interrogative in situ dans différents contextes donne potentiellement lieu à des débats (voir infra § 2 pour différents positionnements), plusieurs auteurs semblent aujourd'hui s'accorder sur le fait que son emploi devient de plus en plus prépondérant en français contemporain et, faisant l'objet de peu de restrictions, apparaît librement dans une grande variété de configurations syntactico-discursives (Adli 2006 ;Kaiser et Quaglia 2015 ;Larrivée 2019 ;Garassino 2022 ;Baunaz et Bonan 2023 ; Rosemeyer dans ce volume).…”
unclassified
“…Cependant, d’une part, Coveney (2002: 231) précise que, dans 45 cas sur 105, l’interrogatif est que ; autrement dit, il s’agit alors de qu’est-ce que . D’autre part, Guryev (2017: 235 et 226) indique, pour son corpus suisse de SMS, un taux assez bas (5,6%) de la structure Q est-ce que S V dont, selon lui, « l’emploi […] diminue quand on passe du médium phonique au médium graphique ». Mentionnons aussi que la structure Q est-ce que S V a la fréquence la plus élevée pour les interrogatives partielles dans le corpus de dialogues de films de Dekhissi (2013), mais, là encore, en raison du grand nombre d’occurrences de qu’est-ce que (voir Dekhissi 2013: 113).…”
unclassified