Résumé. Les territoires (comme les habitants) doivent beaucoupà l'existence/au fonctionnement, et doncà la compréhension/à la conceptualisation-théorisation des interfaces. La Géographie des interfaces (2010) en donne une bonne illustration. Dans la dynamique de cet ouvrage, après y avoir montré l'émergence de nouvelles conceptions de l'interface nature-culture, la théorisation de l'interface est ici appliquée aux paysages. Dans ce monde mondialisé, où les territoires se métropolisent, où la qualité des conditions territoriales de la vie des habitants, notamment dans le domaine paysager, est de plus en plus importante -elle est peut-être même l'une des conditions nécessaires de la sortie de « crise », cette recherche veutêtre unélargissement du contrat géographique (Ferrier, 1998).La beauté géographique (Ferrier, 2011) est donc,à la fois, une contributionépistémologique, et une façon de participerà la fabrique des territoires, quand apparaissent des travaux qui veulent penser la réinvention de l'urbain et son renouvellement scientifique A nouveau, la logique ternaire (Cosinschi et Meunier, 2009), est mobilisée pour reconceptualiser le discours scientifique des géographes, autour des géoconcepts susceptibles de fonder le nouveau concept de « beauté géographique » : physiographie, paysage, territorialité. On en attend unéclaircissement de la notion centrale ici, de paysage, et la formulation de nouvelles règles de raisonnement susceptibles de guider l'action. Proche ici des ambitions du Géopoint de cette année, ce programme veut montrer que la géographie contemporaine est susceptible d'apporterà la société, des savoirs rigoureusement scientifiques et humanistiques utilesà l'habitation durable des territoires. La Modernité 3 (Ferrier, 1984), devrait y trouver de nouvelles conditions de réussite.
La Géographie des interfacesLa Géographie des interfaces (2010) a montré que les territoires (comme les habitants) doivent beaucoupà l'existence/au fonctionnement, et doncà la compréhen-sion/à la conceptualisation-théorisation des interfaces. Dans la dynamique de cet ouvrage, où après avoir montré l'émergence de nouvelles conceptions de l'Interface natureculture -le géoconcept (G2) de mon analyse structurale du discours des géographes (Antée 1, Ferrier, 1984) -la théorisation de l'interface est ici appliquée aux paysages.Cette recherche, dans le monde mondialisé d'aujourd'hui où les territoires se métropolisent, veutêtre unélargissement du contrat géographique (Antée 2, Ferrier, 1998). La qualité des conditions territoriales de la vie des habitants, notamment dans le domaine paysager, est en effet l'une des conditions les plus importantes d'une habitation durable des territoires, et peut-être même l'une des conditions nécessaires de la sortie de « crise ». a e-mail : jean-paul.ferrier@wanadoo.fr
La logique ternaireNous empruntonsà la Géographie des interfaces ( : 30-31), dans les formulations de Micheline et Eugen CoscinschiMeunier, la présentation de la logique ternaire inspirée de l'oeuvre de Stéphane Lupasco. Leur point ...