“…Celui-ci étant incité à agir en interaction dans un processus de construction collective de l'action publique, ces mutations se traduisent désormais en enjeux de gouvernance, c'est-à-dire « de coordination d'acteurs, de groupes sociaux, d'institutions pour atteindre des buts propres discutés et définis collectivement dans des environnements fragmentés, incertains » (Le Galès, 1998 : 225). Plusieurs travaux éclairent d'ailleurs la diversité de ces configurations dans lesquelles le rôle et la place de l'État varient entre banalisation et repositionnement favorable à ses services (Le Galès et Thatcher, 1995 ;Leresche, 2001 ;Leloup et al, 2005 ;Lascoumes et Le Galès, 2007). En ce sens, cette multiplicité invite au dévelop-pement de recherches portant sur les modalités de recomposition des modes d'intervention étatique dans un contexte de pluralisation de l'espace public et de nécessaire construction de relations de coopération et de coordination.…”