Cet article interroge, à partir d’entretiens semi-directifs menés auprès de six mères, l’application des facteurs génériques propices au bien-être et propres à l’environnement scolaire, mis en place au sein d’une école Démocratique (ED) belge. Par ce biais, cette recherche s’intéresse à l’environnement spécifique de cette école, à l’implication parentale et au développement des compétences psychosociales des enfants. Cette analyse qualitative met en évidence une spécificité propre aux écoles Démocratiques belges qu’est l’école parentale, incluant ainsi les parents dans la vie active de l’établissement. S’ensuit, l’étude des pratiques et des outils éducatifs, tels que la gouvernance partagée, la communication non violente ou encore la liberté d’action, qui peuvent être considérés, au vu de la littérature, comme des facteurs propices au bien-être.