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Cette étude fournit un cadre de réflexion pour le débat public sur la trajectoire attendue de l'économie pour les cinq années à venir, « à environnement inchangé et engagements tenus ». À l'horizon 2022, l'économie française devrait croître à un rythme légèrement supérieur à celui de sa croissance potentielle. Cette croissance devrait s'établir en moyenne à un niveau proche de 1,6 % au cours du prochain quinquennat. La probabilité pour que l'économie retombe en récession ou que la croissance moyenne soit supérieure à 3 % est extrêmement faible (proche de 5 %). Le taux de chômage se réduirait progressivement et atteindrait 8 % fin 2022. Si à court terme la probabilité d'une hausse du chômage n'est pas nulle (supérieure à 13 %), le taux de chômage devrait s'établir à un niveau inférieur à celui de 2017 avec toutefois une probabilité faible (inférieure à 15 %) d'être en dessous de 7 %. Ce scénario est compatible avec une réduction graduelle du déficit des administrations publiques qui s'établirait à 1,2 point de PIB en 2022. La probabilité de retrouver un solde public équilibré en 2022 est toutefois faible (inférieure à 5 %). Sous cette hypothèse de politique budgétaire et en considérant différents scénarios de taux d'intérêt souverains, la dette publique diminuerait pour atteindre 90,8 points de PIB en 2022. Par ailleurs, notons que dans toutes les simulations, la dette publique ne dépasserait pas les 100 points de PIB à l'horizon 2022. Mots clés : prévision à moyen terme, chômage, déficit, dette publique. L'impact de toute politique économique est fonction de la conjoncture dans laquelle celle-ci est mise en place. Cette évidence résonne d'autant plus fortement que nous sommes dans une année électorale et que nous vivons une situation conjoncturelle très chahutée. C'est la raison pour laquelle l'analyse et la description du 1. Ceux-ci sont réalisés à l'aide de simulations utilisant la méthode de Monte-Carlo et en probabilisant les chocs sur la croissance, les taux d'intérêt, les multiplicateurs budgétaires et l'écart de production initial. Nous réalisons également des variantes sur quelques variables d'intérêt pour en expliciter l'impact sur les scénarios.
Cette étude fournit un cadre de réflexion pour le débat public sur la trajectoire attendue de l'économie pour les cinq années à venir, « à environnement inchangé et engagements tenus ». À l'horizon 2022, l'économie française devrait croître à un rythme légèrement supérieur à celui de sa croissance potentielle. Cette croissance devrait s'établir en moyenne à un niveau proche de 1,6 % au cours du prochain quinquennat. La probabilité pour que l'économie retombe en récession ou que la croissance moyenne soit supérieure à 3 % est extrêmement faible (proche de 5 %). Le taux de chômage se réduirait progressivement et atteindrait 8 % fin 2022. Si à court terme la probabilité d'une hausse du chômage n'est pas nulle (supérieure à 13 %), le taux de chômage devrait s'établir à un niveau inférieur à celui de 2017 avec toutefois une probabilité faible (inférieure à 15 %) d'être en dessous de 7 %. Ce scénario est compatible avec une réduction graduelle du déficit des administrations publiques qui s'établirait à 1,2 point de PIB en 2022. La probabilité de retrouver un solde public équilibré en 2022 est toutefois faible (inférieure à 5 %). Sous cette hypothèse de politique budgétaire et en considérant différents scénarios de taux d'intérêt souverains, la dette publique diminuerait pour atteindre 90,8 points de PIB en 2022. Par ailleurs, notons que dans toutes les simulations, la dette publique ne dépasserait pas les 100 points de PIB à l'horizon 2022. Mots clés : prévision à moyen terme, chômage, déficit, dette publique. L'impact de toute politique économique est fonction de la conjoncture dans laquelle celle-ci est mise en place. Cette évidence résonne d'autant plus fortement que nous sommes dans une année électorale et que nous vivons une situation conjoncturelle très chahutée. C'est la raison pour laquelle l'analyse et la description du 1. Ceux-ci sont réalisés à l'aide de simulations utilisant la méthode de Monte-Carlo et en probabilisant les chocs sur la croissance, les taux d'intérêt, les multiplicateurs budgétaires et l'écart de production initial. Nous réalisons également des variantes sur quelques variables d'intérêt pour en expliciter l'impact sur les scénarios.
La crise de 2008 a ravivé les doutes sur la croissance et ressuscité le débat sur la stagnation séculaire, initié par Hansen dès 1938. En particulier dans un contexte post-crise de croissance nulle ou très faible, la théorie schumpétérienne a pu sembler dépassée. Pourtant, dans cet article, nous montrons qu'elle demeure un cadre de pensée valide.Nous commençons par rappeler les principaux faits saillants du modèle schumpétérien de la croissance. Nous défendons ensuite l'idée que ce cadre de pensée demeure pertinent sur plusieurs aspects liés à la croissance ; nous nous intéressons plus particulièrement à la stagnation séculaire, aux réformes structurelles et au débat sur les inégalités. Nous montrons qu'à cause de la destruction créatrice, la croissance de la productivité induite par l'innovation est sous-estimée. Par ailleurs, nous expliquons pourquoi le cadre schumpétérien plaide pour une complémentarité entre réformes structurelles et politique macroéconomique. Enfin, nous montrons l'impact positif de l'innovation et de la destruction créatrice sur la mobilité sociale.
The 2008 crisis revived doubts about growth and resuscitated the debate on secular stagnation initiated by Hansen in 1938. Particularly in a post-crisis context of zero or very low growth, Schumpeterian theory may seem to be outdated. Nevertheless, in this article, we show that it remains a valid conceptual framework.We begin by recalling the main highlights of Schumpeter's model of growth. We then argue that this conceptual framework remains relevant to many aspects of growth, notably secular stagnation, structural reforms and the debate on inequality. We show that because of creative destruction, the growth in productivity induced by innovation is underestimated. In addition, we explain why the Schumpeterian framework calls for a complementarity between structural reforms and macroeconomic policy. Finally, we show the positive impact of innovation and creative destruction on social mobility.
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