This article engages directly with a group of individuals who reside in and among the margins of an urban municipal park, through a 16-month critical ethnography. Facing abject poverty, threats from law enforcement, and trials of living outdoors, these 'Hillside residents' cite the local health department as a primary source of potential displacement from the place they call home. 'Health', in this context, references three interconnected features of contemporary urban homelessness: the material interactions associated with living outdoors, the litter that occasionally accumulates in the area, and human solid waste. Health also has specific discursive constructions on the Hillside, where the individuals living there are presented as unclean, particularly vis-à-vis the 'natural' unbuilt world in which they live. A logic of sanitizing the unclean means that 'cleaning' moves beyond the material imposition of humans on nature, or nature on humans. Instead, cleaning speaks to a societal problem: a need to cleanse society of unwanted social detritus, to create a healthy society. 'Cleanliness' creates an optimum, healthy urban experience to facilitate the transactions of contemporary consumer and financial capitalism, providing a new and central facet of global neoliberal restructuring, having particularly devastating effects for the lowest classes. Political ecology is leveraged to consider the roles of material and discursive cleanliness as an agent of health in the social reproduction of capitalism, creating natures and subjects that further support it. Key words: urban homelessness, cleanliness, political ecology of health
RésuméCet article s'adresse directement à un groupe d'individus qui résident dans et dans les marges d'un parc municipal urbain, à travers une étude ethnographique de 16 mois. Face à la pauvreté abjecte, aux menaces de l'application de la loi et aux procès de vivre à l'extérieur, ces «résidents de Hillside» citent le département de santé de la commune comme l'agence principale chargée de les déplacer de leur domicile dans le parc. Dans ce contexte, la «santé» se présente sous trois aspects interreliés de l'itinérance urbaine contemporaine: les interactions matérielles associées à la vie à l'extérieur, les ordures qui s'accumulent parfois dans la région et les déchets solides humains. La santé est également représentée d'une certaine manière sur la Colline, où les individus qui y vivent sont présentés comme sales, en particulier vis-à-vis du monde «naturel» non construit dans lequel ils vivent. Une logique de désinfection de l'impur signifie que le «nettoyage» se déplace au-delà de l'imposition matérielle des humains sur la nature, ou la nature sur les humains. Au lieu de cela, le nettoyage parle d'un problème sociétal: le besoin de nettoyer la société des détritus sociaux indésirables, de créer une société saine. «Propreté» crée une expérience urbaine optimale et saine pour faciliter les transactions du capitalisme contemporain des consommateurs et du capital financier, apportant une nouv...