ABSTRACT. There is persistent interest in understanding responses of passerine birds to habitat fragmentation, but research findings have been inconsistent and sometimes contradictory in conclusions about how birds respond to characteristics of sites they occupy, such as habitat patch size or edge density. We examined whether these inconsistencies could result from differences in the amount of habitat in the surrounding landscape, e.g., for woodland birds, the amount of tree cover in the surrounding landscape. We compared responses of 22 woodland bird species to proximate-scale tree cover in open landscapes versus wooded landscapes. Our main expectation was that woodland birds would tolerate less suitable sites (less tree cover at the site scale) in open environments where they had little choice-where little tree cover was available in the surrounding area. We compared responses using logistic regression coefficients and loess plots in open and wooded landscapes in eastern North Dakota, USA. Responses to proximate-scale tree cover were stronger, not weaker, as expected, in open landscapes. In some cases the sign of the response changed from positive to negative in contrasting landscapes. We draw two conclusions: First, observed responses to proximate habitat measures such as habitat extent or edge density cannot be interpreted reliably unless landscape context is specified. Second, birds appear more selective, not less so, where habitat is sparse. Habitat loss and fragmentation at the landscape scale are likely to reduce the usefulness of local habitat conservation, and regional drivers in land-use change can have important effects for site-scale habitat use.
Ce que vous trouvez dépend d'où vous regardez : les réactions aux milieux avoisinants varient selon le contexte paysagerRÉSUMÉ. La compréhension des réactions des passereaux face à la fragmentation d'habitat est un sujet d'intérêt continu au sein de la communauté scientifique, mais les résultats sont variables d'une recherche à l'autre, parfois même contradictoires en ce qui concerne la réaction des oiseaux en fonction des caractéristiques des sites qu'ils occupent, comme la taille du peuplement ou la densité de lisières forestières. Nous avons examiné si ces contradictions pouvaient être attribuables à l'étendue des différents milieux dans le paysage environnant, par exemple, pour les oiseaux forestiers, le couvert d'arbres dans le paysage avoisinant. Nous avons comparé la réaction de 22 espèces forestières relativement au couvert forestier à l'échelle locale dans des paysages ouverts et des paysages forestiers. Nous nous attendions à ce que les oiseaux forestiers tolèreraient des sites moins propices (superficie du couvert d'arbres faible à l'échelle du site) dans des environnements ouverts où ils avaient peu de choix, c'est-à-dire qu'il y avait peu de couverture forestière dans les environs. Nous avons comparé les réactions au moyen de coefficients de régression logistique et de nuages de points loess dans des paysages ouverts ou boisés dans l'est du Dak...