On the island of Öland the weed, Silene vulgaris (Moench) Garcke, and the endemic, Silene uniflora Roth ssp. petraea, hybridize when brought into contact by anthropogenic disturbance. Variation was studied in transects across a hybrid zone where a linear population of S. vulgaris crossed the native habitat of S. uniflora ssp. petraea. Plants were scored for 20 morphological characters. Although individual characters showed clinal trends between weed and endemic, all plants were assignable to one or other parental species. Only 14% of the 554 scored plants showed intermediacy in one or a few characters, and ordinations showed two separate groups of samples. The low number of intermediates is discussed in terms of character choice, habitat separation, disturbance history, and reproductive ecology. The results of the study are consistent with the earlier observation that the species have remained morphologically distinct on Öland, despite evidence of sparse introgression of allozymes from weed to endemic. Disturbance is necessary not only for the creation of intermediate (hybrid) habitats but also for the establishment of the weedy parent. The transient nature of S. vulgaris populations is likely to be important in limiting introgression into S. uniflora ssp. petraea under the present disturbance regime.Key words: genetic assimilation, hierarchical partitioning of diversity, habitat disturbance, introgression, rare species, clines.Résumé : Sur l'île de Öland, lorsqu'ils sont mis en contact par des perturbations anthropogènes, le Silene vulgaris (Moench) Garcke une mauvaise herbe, et l'espèce endémique Silene uniflora Roth ssp. petreae, s'hybrident. Les auteurs ont étudié la variation dans des transects traversant une zone d'hybridation, où une population linéaire de S. vulgaris traverse l'habitat de l'espèce indigène S. uniflora ssp. petreae. Les auteurs ont observé 20 caractères morphologiques. Bien que les caractères individuels montrent des tendances clinales entre la mauvaise herbe et l'espèce endémique, toutes les plantes peuvent être attribuées à l'une ou l'autre des espèces parentes. Seulement 14 % des 554 plantes observées apparaissent intermédiaires pour un ou quelques caractères et l'ordination montre deux groupes séparés d'échantillons. Les auteurs discutent le faible nombre d'intermédiaires en termes de choix du caractère, de la séparation des habitats, de l'historique des perturbations et de l'écologie de la reproduction. Les résultats de cette étude concordent avec des observations antécédentes à l'effet que ces espèces sont demeurées morphologiquement distinctes sur l'île de Öland, en dépit de l'existence d'une faible introgression allozymique de l'espèce adventice vers l'espèce endémique. La perturbation est nécessaire non seulement pour créer des habitats (hybrides) intermédiaires mais aussi pour l'établissement du parent adventice. La nature transitoire des populations du S. vulgaris est probablement importante pour limiter l'introgression chez le S. uniflora ssp. petreae, dans le cadre ...