Fondée sur la psychologie socioculturelle et sur l’articulation autour des notions de sens et de signification, l’étude, l’étude investigue les pratiques du Centre socioculturel de Prélaz-Valency à Lausanne (Suisse) en regard de la participation des jeunes à l’élaboration et à l’évaluation des activités organisées. L’enquête montre que ces jeunes (filles et garçons de 11 à 25 ans) proposent et évaluent continuellement ces activités. Ils le font toutefois par des formes et selon des contenus liés à leurs parcours de vie, individuels et de groupe. Ce fonctionnement n’a pas de légitimité dans la culture professionnelle des animateurs, qui sollicitent sans succès des modalités de communication formalisées. Il en découle une dynamique paradoxale : un surplus de participation qui génère un mouvement turbulent plutôt que des processus émancipatoires cohérents.