“…Néanmoins, comme le signalaient il y a vingt ans Baudelot et Establet (1992), il appert que les femmes se confinent dans des secteurs d'études bien précis, qui, en général, présentent de moins bonnes perspectives d'emploi que les secteurs dits masculins (MELS, 2010d ;Yergeau, 2007 ;Gaudet, Mujawamariya et Lapointe, 2010 ;Legault, 2011). De plus, selon Bourdon et Cleaver (2000), le seul choix d'orientation a des répercussions réelles sur la primo-insertion au travail, puisqu'ils constatent que le type de diplôme (masculin ou féminin) influence plus l'insertion professionnelle que ne le fait la caractéristique individuelle « sexe ». Les diplômes « masculins » offrent, en général, des perspectives d'emploi et salariales plus intéressantes, accessibles plus rapidement, et ce, même pour les filles qui s'y investissent.…”