Le paysage funéraire pré-romain dans deux régions céréalières de Tunisie antique (Fahs-bou Arada et Tebourba-Mateur) : Les tombeaux monumentaux

Abstract

Une recherche menée dans deux régions céréalières de l' Africa Vetus et situées à moyenne distance de Carthage a permis de reconnaître plus d'une soixantaine de tombeaux, dont bon nombre paraissent dater de la fin du IIIe siècle, ou de la première moitié du ΙIe siècle av. J.-C. Cette identification a pu être faite, soit par la céramique recueillie lors d'une prospection de surface, soit par le style du monument. Ces derniers se répartissent en différentes catégories : tertres de terre et de pierraille, simples tumulus de pierres sèches, tertres ou tumulus à plateforme, bazinas, variantes pourvues d'anneaux ou de tambours à mi-pente, monuments circulaires ou quadrangulaires en pierres de taille, mausolées-tours enfin. Ces tombeaux sont presque tous situés sur des lignes de crête et isolés dans le paysage, loin de tout habitat. On peut se demander s'ils n'ont pas appartenu à de grands propriétaires carthaginois, et s'ils n'auraient pas été implantés aux confins du domaine de ces derniers. Par ailleurs, ces mêmes tombeaux se trouvent bien souvent dans le voisinage d'une cité antique, de constitution punique ou libyque ; à titre d'hypothèse, on peut supposer que ces cités ont été, à l'origine, de simples hameaux situés à l'intérieur d'une de ces propriétés. Ils constitueraient peut-être un reflet indirect du paysage agraire pré-romain.

Expansão Fenício-Púnica No Mediterrâneo Central E Ocidental: Realidades Próximas E Distintas

“…Os trabalhos de prospecção realizados por Ferchiou (1987) perceberam uma extensa continuação das grandes propriedades cartaginesas. Essa arqueóloga catalogou um conjunto de 59 monumentos funerários, divididos em 11 tipos -desde montículos, túmulos em plataforma e monumentos circulares ou quadrangulares em pedra talhada a mausoléus em torre -, datados do século III ao II a.C., isto é, do final da história da Cartago púnica, uma vez que esta foi totalmente destruída pelos romanos em 146 a.C. A análise que se seguiu estabeleceu hipóteses de ocupação do territó-rio e de relacionamento com as populações berberes (mais especificamente, númidas).…”

Colonial Representations and Carthaginian Archaeology

“…, among others), followed their own pathways of socio‐economic development and had their own independent political trajectories. The pan‐Carthaginian approach, also shared by Lancel (, 87–108) among others, is based on an ethnic interpretation of material culture, most particularly once more with regard to funerary and military architecture (Ferchiou 1987; 1990; 1994). But a different perspective could well see the same evidence as a trace of self‐representation by local elites beyond Carthaginian control.…”