Une recherche menée dans deux régions céréalières de l' Africa Vetus et situées à moyenne distance de Carthage a permis de reconnaître plus d'une soixantaine de tombeaux, dont bon nombre paraissent dater de la fin du IIIe siècle, ou de la première moitié du ΙIe siècle av. J.-C. Cette identification a pu être faite, soit par la céramique recueillie lors d'une prospection de surface, soit par le style du monument. Ces derniers se répartissent en différentes catégories : tertres de terre et de pierraille, simples tumulus de pierres sèches, tertres ou tumulus à plateforme, bazinas, variantes pourvues d'anneaux ou de tambours à mi-pente, monuments circulaires ou quadrangulaires en pierres de taille, mausolées-tours enfin. Ces tombeaux sont presque tous situés sur des lignes de crête et isolés dans le paysage, loin de tout habitat. On peut se demander s'ils n'ont pas appartenu à de grands propriétaires carthaginois, et s'ils n'auraient pas été implantés aux confins du domaine de ces derniers. Par ailleurs, ces mêmes tombeaux se trouvent bien souvent dans le voisinage d'une cité antique, de constitution punique ou libyque ; à titre d'hypothèse, on peut supposer que ces cités ont été, à l'origine, de simples hameaux situés à l'intérieur d'une de ces propriétés.
Ils constitueraient peut-être un reflet indirect du paysage agraire pré-romain.
Au cours de cette étude, sont présentés et décrits quelques fragments d'ornements en stuc, appartenant à un décor architectural d'époque hellénistique, et autrefois découverts à Utique (Tunisie). À partir de ces fragments, l'auteur tente une reconstitution des éléments auxquels ils appartenaient (chapiteaux, frises, corniches, décor pariétal). En une troisième étape, sont présentées des hypothèses sur la structure des façades desquelles ils proviennent.
Au cours de cette étude, sont présentées et décrites un certain nombre de localités entourées de remparts ; ceux-ci semblent, en général, être antérieurs à l'Empire, d'après les techniques de construction et la céramique récoltée au pied même de ces enceintes. Ces habitats pré-impériaux sont classés d'après leur implantation topographique. Le groupe étudié ici fait partie d'un inventaire plus général de ce type d'habitat, en cours de préparation.
This article is the continuation of studies previously published, devoted to pre-imperial sites in the land of Carthage (Ant. afr., t. 23, 1987 et 26, 1990 ; IVe colloque sur l'histoire et l'archéologie de l'Afrique du Nord, Strasbourg 1988 (t. 1 , 1990)). It deals with the country which lays at east and south of Zaghouan, distinguished by a relative density of fortified sites : little proto-urban settlements, perched strongholds, posts, shelters, often inhabited from the punic times. Among the pre-imperial remains, appear too unfortified settlements, protohistoric cemeteries and tower-mausoleums.
Étude d'éléments architecturaux (consoles, corniches, chapiteaux, bases) en onyx, marbre Pentélique, marbre de Proconèse. Une partie de ces éléments est importé, l'autre groupe peut être attribué à des ateliers locaux de marbriers itinérants, car on retrouve des vestiges comparables dans les villes antiques côtières de Proconsulaire.
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