ABSTRACT. Bone weathering analysis of the Palaeoeskimo Tayara site (Qikirtaq Island, Nunavik, Canada) documents site taphonomy in the Arctic periglacial environment. Like a majority of sites in the eastern Canadian Arctic, Tayara has a faunal assemblage dominated by marine mammals (seal, walrus, and beluga whale) and some terrestrial mammals (caribou, fox, and bear). Statistical and spatial analyses of five weathering stages reveal that large mammal bone preservation is generally good and does not seem to be influenced by taxonomic and skeletal differences. The good preservation of the faunal assemblage seems to have been favored by the burial of bones and their incorporation into the active layer, which suggests only limited mechanical deterioration (i.e., freeze-thaw or wet-dry cycles, or both) before or at the time of burial. Burial depth partly explains the degree of bone weathering. Indeed, the well-preserved bones are found mainly where burial is associated with thicker overlying sediments. This implies rapid bone burial with a low degree of exposure to temperature changes and atmospheric processes. However, analysis also shows the presence of highly weathered bones where burial is associated with thicker overlying sediments. Consequently, differential bone depth probably does not explain all bone-weathering variability within the site. These results show the importance of examining bone weathering before any archaeozoological and paleoethnographic interpretations.Key words: bone weathering, taphonomy, large mammals, periglacial environment, spatial analysis, Palaeoeskimo RÉSUMÉ. L'analyse méthodique de la météorisation osseuse des restes fauniques du site paléoesquimau de Tayara (île Qikirtaq, Nunavik, Canada) documente la taphonomie d'un site archéologique en contexte périglaciaire arctique. Comme dans la plupart des sites arctiques de l'Est canadien, l'assemblage faunique de Tayara est dominé par des mammifères marins (phoque, morse et béluga) plus quelques mammifères terrestres (caribou, renard et ours). Les analyses statistiques et spatiales selon cinq stades d'altération reconnus montrent une bonne conservation des restes osseux des grands vertébrés, qui ne semble pas être influencée par les différences taxonomiques et squelettiques. La bonne conservation de l'assemblage osseux semble avoir été favorisée par l'enfouissement des ossements et leur incorporation dans la couche active. Ceci suggère une détérioration mécanique pré-et synenfouissement limitée (i.e., cycles gel-dégel et/ou d'hydratation-dessiccation). La profondeur d'enfouissement explique en partie le degré de préservation des ossements. En effet, les ossements les mieux conservés se rencontrent principalement dans les zones où les sédiments de recouvrement sont les plus épais. Ceci implique un enfouissement rapide ainsi qu'un faible degré d'exposition des ossements aux changements de température et aux processus atmosphériques. Les analyses montrent aussi la présence de quelques os fortement détériorés situés dans les zones où les sédimen...