This article probes two aspects of women's ministerial careers in federal, provincial, and territorial cabinets from 1921 to December 2010. First, we examine whether the socio-demographic profile of women ministers differ from female legislators of the governing party. Logistic regression analysis shows that women holding cabinet portfolios differ from female legislators with no ministerial responsibilities with respect to education, parliamentary experience, and age when first elected. Women legislators elected in Quebec, and more so at the federal level, were less likely to become ministers than women legislators nominated in other provinces. Second, we consider what portfolios women had over time, and how many different portfolios they were assigned to. The results are sobering: women ministers are still largely concentrated in socio-cultural and socio-economic portfolios, and most only occupy one or two of these portfolios. We conclude by identifying avenues for further research.Sommaire : Cet article explore deux aspects des carrières ministérielles des femmes aux cabinets fédéraux, provinciaux et territoriaux entre 1921 et décembre 2010. Tout d'abord, nous cherchons à voir si le profil sociodémographique des ministres femmes est différent de celui des législatrices du parti au pouvoir. L'analyse de régression logistique démontre que les femmes ayant la charge d'un portefeuille ministériel diffèrent des législatrices sans responsabilités ministérielles en ce qui concerne l'éducation, l'expérience parlementaire et l'âge auquel elles ont été tout d'abord élues. Les femmes législatrices élues au Québec, et plus encore au palier fédéral, étaient moins susceptibles de devenir ministres que les législatrices nommées dans d'autres provinces. Ensuite, nous étudions de quels portefeuilles les femmes ont eu la responsabilité au fil des ans, et combien de différents portefeuilles leur ont été assignés. Les résultats donnent à réfléchir : les ministres femmes gèrent encore essentiellement des portefeuilles socioculturels et socio-économiques, et la plupart ne gèrent qu'un ou deux de ces portefeuilles. En conclusion, nous identifions des possibilités pour une recherche plus poussée.