“…L'expérience, la confession et l'administration de ses faiblesses sont les ressorts de cette mise en cohérence (Alvesson et Willmott, 2002 ;Svenningsson et Alvesson, 2003 ;Watson, 2009). En mettant en mouvement l'individu par sa confrontation à lui-même et à ce qui est attendu de lui, l'identité négative donne au travail identitaire une continuité et une permanence, à l'encontre des changements institutionnels brutaux (Gendron et Spira, 2010 ;Ibarra et Barbulescu, 2010 ; Toyoki, 2013) ou incrémentaux (Essers et al, 2013;Jammaers et al, 2016 ;Morales, 2013 Par sa confrontation à lui-même et à ce qui est attendu de lui, le travail identitaire ne trouve plus ses causes dans une transformation de l'environnement, mais dans la conciliation nécessaire entre action individuelle et déterminisme structurel.…”