“…Dès qu'une indication opératoire est posée, les recommandations préconisent la technique coelioscopique jusqu'à 16-17 SA (niveau de preuve 3), en précisant que la laparotomie est la voie d'abord la plus éva-luée après 17 SA [29]. Nous considérons que cette série, ainsi que la plupart des séries rétrospectives publiées à ce jour [11,12,14,15], apportent des arguments en faveur de la prise en charge coelioscopique des kystes de l'ovaire jusqu'au troisième trimestre de la grossesse [16], à condition qu'elle soit réalisée par des chirurgiens gynécologues expérimentés et selon une technique rigoureuse. La ponction échoguidée des kystes de l'ovaire est une alternative thérapeutique intéressante au regard du taux de kystes fonctionnels découverts, mais il faut rappeler que les motivations de la chirurgie étaient dans ces cas les douleurs (et donc la nécessité d'éliminer des torsions, dont la seule ponction n'est pas un traitement suffisant), ou des critères échographiques d'organicité (manque de sensibilité de l'écho-graphie, examen macroscopique de la coelioscopie).…”