The aerial surface of plants, known as the phyllosphere, represents a widespread and diverse habitat for microbes, but the fungal communities colonizing the surface of leaves are not well characterized, and how these communities are assembled on hosts is unknown. We used high-throughput sequencing of fungal communities on the leaves of 51 tree species in a lowland tropical rainforest in Panama to examine the influence of host plant taxonomy and traits on the fungi colonizing the phyllosphere. Fungal communities on leaves were dominated by the phyla Ascomycota (79% of all sequences), Basidiomycota (11%), and Chytridiomycota (5%). Host plant taxonomic identity explained more than half of the variation in fungal community composition across trees, and numerous host functional traits related to leaf morphology, leaf chemistry, and plant growth and mortality were significantly associated with fungal community structure. Differences in fungal biodiversity among hosts suggest that individual tree species support unique fungal communities and that diverse tropical forests also support a large number of fungal species. Similarities between phyllosphere and decomposer communities suggest that fungi inhabiting living leaves may have significant roles in ecosystem functioning in tropical forests.Résumé : La surface aérienne des plantes, connue sous le nom de phyllosphère, constitue un habitat étendu et varié pour les microbes, mais les communautés fongiques qui colonisent la surface des feuilles ne sont pas bien caractérisées, et la façon par laquelle ces communautés sont assemblées sur les hôtes est inconnue. Nous avons utilisé le séquençage à haut débit des communautés fongiques présentes sur les feuilles de 51 espèces d'arbres dans une basse terre de la forêt tropicale du Panama afin d'examiner l'influence de la taxonomie et des traits de la plante hôte sur les champignons qui colonisent la phyllosphère. Les communautés fongiques présentes sur les feuilles étaient dominées par les phylums des Ascomycota (79 % de toutes les séquences), des Basidiomycota (11 %) et des Chytridiomycota (5 %). L'identité taxonomique des plantes hôtes expliquait plus de la moitié de la variation de la composition de la communauté fongique sur tous les arbres, et de nombreux traits fonctionnels reliés à la morphologie des feuilles, à la chimie des feuilles ainsi qu'à la croissance et à la mortalité de la plante étaient significativement associées à la structure de la communauté fongique. Les différences dans la biodiversité fongique en fonction de l'hôte suggèrent que les espèces individuelles d'arbres supportent des communautés fongiques uniques, et que les forêts tropicales variées supportent aussi un grand nombre d'espèces de champignons. Les similarités entre les communautés de la phyllosphère et les communautés saprophages suggèrent que les champignons qui résident sur les feuilles vivantes peuvent jouer un rôle significatif dans le fonctionnement de l'écosystème dans les forêts tropicales. [Traduit par la Rédaction] Mots-clés : champignons...