“…L'étude des journées de travail des non-salariées apporte de plus des éléments qui vont au-delà de la situation de cette seule catégorie de travailleuses. En effet, les caractéristiques de leur temps de travail apparaissent parfois comme une forme idéaltypique d'une liberté valorisée dans de nombreux discours portés par des responsables politiques ou des chercheur·euse·s en sciences sociales, sociologues (VIARD, 2006 ;JACQUOT, SETTI, 2006) ou économistes 9 . Or cette autonomie semble avoir des effets ambivalents aux niveaux individuel et social : si, lorsque l'autonomie augmente, le bien-être déclaré par les individus semble croître, les difficultés de conciliation et de synchronisation se révèlent également plus intenses.…”