“…C'est dire si sur le plan social s'est constituée une centralité périurbaine qui s'autonomise et se singularise par rapport à la centralité classique de la ville centre. À cet égard, la centralité périurbaine peut être définie de façon formelle, non pas seulement en fonction d'échelles de mesure et de valeur comme cela est souvent proposé (Monnet, 2000) 14 , mais selon sept types de densité socio-spatiale : 1/ la densité de l'emploi (zones artisanales, pépinières d'entreprises, pôles industriels, centres d'affaires…), 2/ la densité des services publics (transports urbains, écoles, crèches, mairie, agences postales, commissariats de police…), 3/ la densité économico-commerciale (restaurants, boutiques, agences bancaires, hypermarchés…), 4/ la densité sanitaire (hôpitaux, pharmacies, cabinets médicaux et de soins infirmiers…), 5/ la densité des loisirs (parcs d'attractions, clubs d'équitation, salles de fitness…), 6/ la densité culturelle (cinémas, théâtres, musées, bibliothèques…), et 7/ la densité des équipements urbains (places, jardins, parcs…). Ces densités, qui s'affranchissent d'une approche exclusivement spatialiste pour mieux apprécier l'épais-seur sociale de l'urbanisation contemporaine, correspondent à autant de dimensions constitutives des centralités concrètes.…”