1996
DOI: 10.3406/lfr.1996.5342
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Les formes proverbiales

Abstract: Jean-Michel Gouvard : Proverbial forms The word proverb refers to a wide range of utterances among which it is hard to find one's way. I show that it is impossible to study such an array without distinguishing between subclasses of « proverbs » and taking into account all aspects of language. Only afterwards it will be possible to examine the role of proverbs in poetry.

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“…(8) Marie croit que l'habit ne fait pas le moine Ma grand-mère estime que l'argent ne fait pas le bonheur Le voisin d'en face trouve que la fortune sourit aux audacieux Je pense que l'on a toujours besoin d'un plus petit que soi Celui-là considère qu'il faut laver son linge sale en famille Ils ont en commun de véhiculer une représentation du monde tel qu'il est selon x exprimée sous une forme proverbiale. Ce type de configurations fait actuellement l'objet de discussions dans le petit monde de la parémiologie (voir, par exemple Michaux 1995a et b, 1999, Gouvard 1996, Kleiber 1999, Anscombre 2000, dans la mesure (i) où elle attribue à un individu singulier une représentation dont l'énonciateur est a priori une entité anonyme et collective, parfois désignée du terme de « sagesse des nations » ou « vox populi » ; et (ii) où elle produit souvent -bien que nous n'ayons pas de données chiffrées sur la question -des enchaînements incorrects, comme en (9) :…”
Section: Considérons Maintenant Les éNoncés Suivantsunclassified
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“…(8) Marie croit que l'habit ne fait pas le moine Ma grand-mère estime que l'argent ne fait pas le bonheur Le voisin d'en face trouve que la fortune sourit aux audacieux Je pense que l'on a toujours besoin d'un plus petit que soi Celui-là considère qu'il faut laver son linge sale en famille Ils ont en commun de véhiculer une représentation du monde tel qu'il est selon x exprimée sous une forme proverbiale. Ce type de configurations fait actuellement l'objet de discussions dans le petit monde de la parémiologie (voir, par exemple Michaux 1995a et b, 1999, Gouvard 1996, Kleiber 1999, Anscombre 2000, dans la mesure (i) où elle attribue à un individu singulier une représentation dont l'énonciateur est a priori une entité anonyme et collective, parfois désignée du terme de « sagesse des nations » ou « vox populi » ; et (ii) où elle produit souvent -bien que nous n'ayons pas de données chiffrées sur la question -des enchaînements incorrects, comme en (9) :…”
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“…« les cieux sont bleus », « le ciel s'habille de bleu », « le ciel est d'azur » versus « *le vêtement ne fait pas le moine », « *l'habit ne donne pas le statut de moine », « *l'habit ne fait pas le frère »). L'entité lexicale que constitue le proverbe renvoie ainsi à un ensemble de représentations corrélées les unes avec les autres, que l'on désigne des termes de « scénario », « schème » ou « stéréotype », et qui représente un savoir sur un comportement humain considéré comme typique (voir Kleiber 1994, Gouvard 1996. Employé pour être appliqué à une situation, comme c'est le cas en emploi standard 3 , le proverbe concourt à décrire la situation en question, et il est donc bien un « objet ayant des propriétés quelconques » susceptible d'être « corrélé avec d'autres faits en fonction de ces propriétés » (voir § 3).…”
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“…Dans une première partie nous nous attacherons à cadrer cognitivement notre objet d'étude et la problématique « bi-mémorielle » que nous avons choisie pour son traitement, mnémonique et mimétique. Nous repartirons des notions d'écho et de généricité que l'on trouve, l'une notamment chez Gouvard (1996), l'autre notamment chez Kleiber (1999Kleiber ( , 2000, mais plus précisément encore et avant lui chez les linguistes cognitivistes américains qui traitent le sujet en termes d'« esprit littéraire » (Turner 1996) et de « lieux communs » (de « modèles idéalisés », d'« espaces génériques » : Lakoff 1987, Fauconnier 1984.…”
Section: Introductionunclassified
“…(6) Voir sur ce pointPerrin 2011Perrin , 2012. En ce qui concerne les propriétés échoïques (au sensde Sperber et Wilson 1989) des locutions et proverbes, voir égalementGouvard 1996, et Kleiber 1999 …”
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