2006
DOI: 10.3917/lf.151.0074
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Les formes verbales homophones en /E/ entre 8 et 15 ans : contraintes et conflits dans la construction des savoirs sur une difficulté orthographique majeure du français

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“…Brissaud, Chevrot and Lefrançois (2006) reached this conclusion both for <er> and <é> finals in Grade 3 and 5 but the statistical effect seemed to decrease as the capacity to produce inflections adapted to the context increased. Thus, some frequent /E/ verb forms, especially infinitive ones, could be retrieved from memory.…”
Section: 3mentioning
confidence: 75%
“…Brissaud, Chevrot and Lefrançois (2006) reached this conclusion both for <er> and <é> finals in Grade 3 and 5 but the statistical effect seemed to decrease as the capacity to produce inflections adapted to the context increased. Thus, some frequent /E/ verb forms, especially infinitive ones, could be retrieved from memory.…”
Section: 3mentioning
confidence: 75%
“…Brissaud et al (2006) emettent l'hypothèse qu'un schéma général pluriel__ plurielémergeraità partir de rencontres de type ils__és, elles__ées. Brissaud et al (2006) emettent l'hypothèse qu'un schéma général pluriel__ plurielémergeraità partir de rencontres de type ils__és, elles__ées.…”
Section: Pour Une Comparaison Fine Des Résultats Des Lycéens Et Des Cunclassified
“…Rappelons également que la substitution de la flexioné munie des marques -s ou -e à la forme -er est probablement issue de la propension à réaliser l'accord du verbe avec le sujet de la phrase, comme si la phonographie était analysée à nouveau à la lumière de la morphonographie (Chevrot & al., 2003). Afin de comprendre le mécanisme derrière cette généralisation de l'accord, Brissaud et al(2006) nous présentent plusieurs possibilités : soit l'accord provient de l'application délibérée d'une procédure combinatoire, comme ce que disent les enfants dans les entretiens métagraphiques : « ils sont plusieurs c'est -és » (Brissaud & Cogis, 2002) ; Soit le groupe nominal jouant la fonction du sujet tel que les garçons active la forme -és ; La troisième possibilité consiste à la mise en place d'un schéma général de type pluriel_pluriel, à force de rencontre de ils_és, ils_nt, les_s dans l'environnement écrit. Cependant, dans l'état actuel, les données empiriques ne permettent pas aux 13 SHS Web of Conferences 46, 07014 2018https://doi.org/10.1051/shsconf/20184607014 Congrès Mondial de Linguistique Française -CMLF 2018 chercheurs de trancher entre ces hypothèses.…”
Section: Erreurs De Sur-généralisationunclassified
“…Pour produire la bonne forme verbale, le scripteur est confronté à un traitement morphologique des multiples facettes, qui appelle les oppositions temporelles (imparfait vs passé composé), modales (infinitif vs participe passé) et catégorielles (personnes, genre et nombre) (David, Guyon & Brissaud, 2006). Selon Brissaud et al (2006), ce traitement morphologique nécessite l'opération d'une double sélection : celle d'un morphonogramme de mode-temps (-ai-, -é-, -er...) puis celle d'un ou deux morphogrammes sans correspondant phonique (-e, -s, -t, -ent) renvoyant aux catégories de la personne, du genre ou du nombre, si le morphonogramme choisi les permet. Confronté avec cette complexité au plan orthographique, tout scripteur aura un long trajet à parcourir avant d'arriver à la maîtrise complète des traitements morphologiques impliqués, et ceci est sans doute d'autant plus vrai lorsqu'il s'agit de s'approprier ce système français dans une langue étrangère qui est typologiquement distincte de la langue française.…”
unclassified