“…« Une bonne partie des patients ne subissent d'autres traitements que la médication, et ce qui leur tient lieu de plan de soins est avant tout un programme de soins physiques et d 'hygiène » (1986, 75). Malgré ses volontés thérapeutiques, l'institution est généralement surtout un lieu de priseen-charge, où le patient, s'il s'y maintient assez longtemps, risque fort de se chroniciser (Lecomte, 1984). D'ailleurs, la structure du pouvoir institutionnel, en reléguant au rôle de «malade» l'usager (ou de « plaignant », s'il est insatisfait), plutôt que de lui don-ner une place active dans la structure décisionnelle et dans le processus thérapeutique, le confirme dans son rôle de subordonné et d'irresponsable (Poirier et Gagné, 1988).…”