Les jeunes d’origine haïtienne au Cégep : un rapport aux études marqué par le genre ?

Abstract

Cet article présente une partie des résultats préliminaires d’une recherche sur l’expérience au collégial d’étudiants d’origine haïtienne à Montréal. Les données, collectées entre janvier 2017 et juin 2018, reposent sur des entretiens individuels et de groupe avec une trentaine d’étudiants et des entretiens individuels avec une vingtaine de formateurs. Les formateurs aussi bien que les jeunes soulignent les effets marqués de l’appartenance de genre sur le rapport aux études des étudiants d’origine haïtienne. Les filles se distingueraient par leur niveau élevé d’engagement et un fort volontarisme tandis que les garçons auraient un rapport aux études plus « détaché ». Nous discutons des hypothèses évoquées par les différents acteurs pour expliquer ces comportements différenciés selon le genre.

Re-Imagining Child and Youth Care Practice With African Canadian Youth

“…Everyday frontline interactions, and therapeutic and recreational interventions, are embedded in international, national, historical, social, political, and economic inequalities and inequities (de Finney et al, 2012); thus, decisions concerning these actions cannot be solely based on practitioners' intentions, empathy, formal training, or years of experience. For instance, Black Canadian youth, also called African Canadian youth, are disproportionately represented in the child welfare system (Ontario Human Rights Commission, 2018;Pon et al, 2011;United Nations General Assembly, 2017) and experience documented challenges in the areas of schooling, post-secondary education, criminal justice, and employment (Bernard & Smith, 2018;Briggs, 2018;Bundy, 2019;Collins & Magnan, 2018;Creese, 2010;James, 2012James, , 2019Kanu, 2008;Lafortune, 2019;Robson et al, 2018;Schroeter & James, 2015;Thésée & Carr, 2014;Usman, 2012;Wortley & Owusu-Bempah, 2011). Perhaps we should decentre our attention from individual life trajectories and risk factors to examine closely the systemic and institutional factors that affect Black youth.…”