Plusieurs théoriciens et praticiens révèlent que l’évaluation semble jouer un rôle relativement secondaire dans le processus d’investissement dans la mesure où elle intervient à titre de contrôle ex ante lors d’une phase de ratification. De ce fait, si on admet que l’efficience de l’organisation résulte d’une imbrication de mécanisme organisationnel, les démarches qui étudient les mécanismes de façon isolée semblent des voies sans issue. Ainsi, l’objectif de cette recherche est de tenter d’expliquer les systèmes de décision et de contrôle lors des projets d’investissement. Pour ce faire, nous mettons en évidence le rôle de la nature de l’investissement, des systèmes d’évaluation et d’incitation en tant que facteurs explicatifs de l’allocation des droits décisionnels. Nous testons nos hypothèses sur un échantillon de 63 firmes tunisiennes en recourant à la méthode quantitative.