“…Les principaux travaux, en histoire de l'art et en iconographie, sur ces questions, ayant accordé une trop grande importance aux décors en restant enfermés dans l'étude des « objets dits du "Trésor" », il nous a paru plus que nécessaire de poursuivre notre enquête sur les textes et sur les oeuvres produites, c'est-à-dire entendues au sens de travaux d'art et d'artisanat. Parmi les travaux que nous avons utilisés, nous citerons, d'abord, ceux de V.-H. Elbern et de W.-F. Volbach 2 , en particulier ; puis, les apports de J.-C. Bonne et de H. L. Kessler, le plus récemment, à la notion de « chose » 3 ; enfin, la synthèse rédigée par J.-P. Caillet, pour une mise en perspective générale 4 . Pour J.-C. Bonne, la notion de « choséité » est empruntée à l'histoire de la philosophie, notamment à Martin Heidegger , et aux développements qu'il lui donna dans l'approche de l'art : ce « qui invite à penser comment la qualité de chose […] fait partie de l'être-oeuvre de l'oeuvre » d'art 5 .…”