“…Dès lors, ne serait-ce pas l'irruption de deux facteurs exogènes, la colonisation puis l'étatisation, d'une part, et la transition démographique d'autre part, qui viendraient nourrir la crise des dispositifs historiques dans ce qui a été appelé la tragédie des biens communs (Hardin, 1968 ;Locher, 2013) ? Sans basculer dans un angélisme des institutions collectives (Calame, 2015), nous souhaitons interroger leur résilience en reprenant la question des biens communs construits autour de ressources rares, rivales non excluables : soit common pool ressources selon la définition d'Elinor Ostrom (2010) ou biens communs fonciers selon celle de Benjamin Coriat (2015).…”