“…Pourtant, le fait social générationnel présenté ici en termes de niveau de vie n'est pas isolé. L'emploi (Koubi, 2003), la mobilité sociale et le déclassement (Peugny, 2009), la valeur des diplômes (Chauvel, 2010b), le renouvellement du groupe social des enseignants (Farges, 2011), le logement (Bugeja, 2009 ;Bugeja-Bloch, 2013), le patrimoine, les départs en vacances, la représentation politique ou le suicide (Chauvel, 2010a) sont autant de domaines où, à l'évidence, il se passe quelque chose de générationnel, en France en particulier, où les premiers-nés du baby-boom ont bénéficié tout au long de leur vie d'un rythme de progrès qui s'étouffe pour leurs successeurs, sans rattrapage. Passer du fait social de la stabilité de l'inégalité générationnelle à une interprétation en termes d'intentionnalité est périlleux, mais le fait social que les générations économiquement dominantes le sont aussi, politiquement, par leur poids numérique double des (King et al, 2010).…”