“…-le développement de la lecture comme pratique sociale qui a conduit, dès les années 1970 (Besson, Genoud, Lipp & Nussbaum, 1979), à privilégier, d'une part, la rencontre et la fréquentation du livre dans divers lieux sociaux (la bibliothèque de classe, d'établissement ou municipale) et, d'autre part, la diversité des supports incluant la littérature de jeunesse, notamment dans des projets d'animation et de remédiation (Aeby, 2004;Veuthey & Allal, 2006); -l'importance accordée aux interactions sur et à propos du texte -surtout littéraire ou du moins narratif -dans le cadre de communautés de lecteurs au sens de Brown et Campione (1995), autour des cercles de lecture (Terwagne, Vanhulle & Lafontaine, 2001;Revaz & Thévenaz-Christen, 2003;Ronveaux & Veuthey, 2007); -l'élaboration de propositions didactiques inspirées de Tauveron (1999) touchant à la lecture d'albums et d'ouvrages de la littérature de jeunesse (Ronveaux & Nicastro, 2010); -la mise en place d'un enseignement axé sur les stratégies de lecture dans la tradition de la psychologie cognitive nord-américaine (Burdet & Guillemin, 2010). Divers chercheurs (Bain, 1993;Bain, Érard & Séchaud, 1994;Billard, Érard & Séchaud, 1994;Goigoux & Cèbe, 2008;Pittard, 1990) préconisent d'investir dans une formation des maitres à une observation et à des interventions efficaces axées sur l'enseignement de stratégies de formulation d'hypothèses sur le texte, de questionnement, d'anticipation; -l'attention au rapport que les élèves entretiennent avec la lecture, qui conduit à s'intéresser à leurs gouts, à leurs motivations et à leurs stratégies de lecture (Cifali, Schneuwly & Schubauer-Leoni, 1993;Leu & Soussi, 1995); -la mise en place d'une didactique de la lecture et de l'écriture (Aeby Daghé & Dolz, 2007;Dolz, 1994;Dolz, 2007).…”