Cet article étudie les relations entre les jeunes adultes non diplômés de passage en formation générale des adultes (FGA) et leurs parents en mobilisant le concept d’ambivalence intergénérationnelle. L’analyse s’appuie sur des entretiens semi-dirigés menés auprès de 30 jeunes adultes, âgés de 16 à 25 ans au moment de leur fréquentation à la FGA. Les analyses montrent que les parents demeurent bien souvent impliqués affectivement dans la scolarisation de leur enfant. Sauf exception, ils ne sont jamais loin derrière, que ce soit pour les soutenir et les encourager scolairement ou pour leur rappeler, voire leur imposer, directement ou non, leurs attentes scolaires. Aussi, les relations avec les parents des jeunes adultes étant passés directement du secteur des jeunes à la FGA présentent peu d’ambivalence comparativement à celles des jeunes adultes ayant interrompu leurs études secondaires avant de passer à la FGA. Dans l’ensemble, on observe la mise en oeuvre des quatre grandes stratégies de gestion de l’ambivalence de Lüscher, mais la nature de celles-ci semble en grande partie dépendre du fait que le passage à la FGA se fait en continuité à la suite des études au secteur des jeunes ou après une interruption significative de la scolarité.This article is focused on the relationships between unqualified young adults moving into liberal adult education (LAE) and their parents, by bringing out the concept of intergenerational ambivalence. This analysis is based on semi-structured interviews carried out with some 30 young adults, aged between 16 and 30, when they were taking part in LAE level studies. Our analyses bring out the fact that parents are often emotionally involved in the schooling of their children. As a rule, they are never far behind them, whether supporting them and encouraging their learning activities, or with a view to reminding them, or enjoining them, directly or indirectly, to meet their scholarly expectations. Additionally, the relationship between parents and young adults who went directly from the youth sector to LAE shows little ambivalence, compared with that between parents and young adults who have broken off their secondary level studies before moving on to LAE. Overall, one may note the implementation of Kurt Lüscher’s four major strategies of ambivalence management, but their nature appears to be mainly dependent on whether the move to LAE is continuous, following on directly from the youth sector studies, or subsequent to a significant break in their schooling