Contexte : Les cas de la maladie de Lyme et les zones de populations autonomes de tiques vectrices sont à la hausse au Canada. On s'attend à ce que cette tendance se maintienne. Les mesures de prévention à l'égard de la maladie de Lyme s'avéreront donc appropriées pour un nombre croissant de Canadiens. Objectif : Présenter un résumé des méthodes visant à réduire le risque de morsures de tiques et prévenir la transmission une fois que la tique se nourrit. Méthodologie : Une recherche documentaire a été menée pour déterminer les méthodes visant à réduire le risque de morsures de tiques et l'abondance de tiques vectrices, ainsi que le risque d'infection par l'agent pathogène de la maladie de Lyme, Borrelia burgdorferi (BB), en cas de morsure d'une tique vectrice. Résultats : Les approches actuelles de réduction du risque de morsures de tiques ou la prévention des infections par BB une fois que le moustique a mordu, reposent en grande partie sur la personne touchée. Elles comprennent l'utilisation d'insectifuges topiques, l'utilisation de vêtements protecteurs, le fait d'éviter les zones à risque et de retirer les tiques rapidement (idéalement en moins d'un jour) après qu'elles se soient agrippées à la peau. Ces méthodes sont efficaces, mais limitées par leur observance par le sujet. D'autres approches, notamment la modification du terrain ou l'utilisation d'acaricides pour contrôler les tiques, semblent prometteuses dans d'autres pays, mais n'ont pas été largement adoptées au Canada. Conclusion : La maladie de Lyme continuera de représenter une menace au Canada. En plus des interventions actuelles pour la prévention de piqûres de tiques et la maladie de Lyme, il existe un besoin de nouveaux outils pour aider à réduire le risque de contracter la maladie de Lyme au Canada.