Summary. Studies of the metabolic fate of aminotriazole in oat plants, cv. Condor, and the translocation patterns of aminotriazole, metabolites and carbohydrates were made to explain why oat plants at the 2–3‐leaf stage and plants at a later growth stage differ in susceptibility to aminotriazole. Using spot application of 3‐amino‐1,2,4‐triazole‐5−14Cand a method of exposing isolated leaves of oat plants to 14CO2, it was revealed that aminotriazole itself was translocated to negligible extent. There was rapid metabolism of aminotriazole in the leaves to a highly phytotoxic product, which appeared to be quite mobile within the plants.
The tolerance of oat plants at the 2–3‐leaf stage to low rates of aminotriazole was caused by (1) a high detoxication rate of the phytotoxic metabolite at this stage, (2) a lesser accumulation of the phytotoxic product in the top leaf in plants at the 2–3‐Ieaf stage. Carbohydrates were used for comparison. The smaller accumulation could be explained by a high degree of cleavage of the aminotriazole‐14 C nucleus which in turn ended in evolution of 14CO2. In plants at the reproductive stage, these processes were considerably less obvious. The phytotoxic metabolite was degraded into three more products all of which appeared to be non‐toxic to oat and wheat plants. One of these products was found to accumulate in the seeds. A tendency for the phytotoxic metabolite to accumulate was also observed, especially when the aminotriazole was applied to oat plants at the reproductive stage.
Corrélation de l'effet phytodde du 3‐amino‐1,2,4‐triazole avec le stade de croissance ds l'avoine
Reésumeé.
Des études sur les transformations meétaboliqucs de l'aminotriazole dans des avoines de la variété Condor, et sur les modaliteés de migration de l'aminotriazole, des meétabolites et des hydrates de carbone, ont eété entreprises pour expliquer pourquoi les avoines au stade 2/3 feuilles et à un stade de deéveloppement plus tardif preéntaient des différences de sensibilitéà l'aminotriazole.
L'utilisation d'applications ponctuelles de 3‐amino‐1,2,4‐triazole‐5‐14C et d'une meéthode d'exposition des feuilles isolées d'avoine au 14CO2 montra que l'aminotriazole lui‐meême eétait transporteé en quantite négligeable dans les avoines. Ce fait fut expliqué par la métabolisation rapide de l'aminotriazole dans les feuilles et sa transformation en un produit extrêmement toxiquc, qui se révé1a treès mobile à l'apos;intérieur des plantes.
La résistance des avoines au stade 2/3 feuilles à de faibles doses d'aminotriazote réault a (1) d'un taux élevé de détoxification du métabolite phytotoxique à ce stade, (2) d'une accumulation plus faible du produit phytotoxique dans la feuille supérieure des plantes, au stade 2/3 feuilles. Les hydrates de carbone furent utilisés pour la comparaison. L'accumulation plus faible pourrait être expliquée par un haut degré de clivage du noyau de l‘aminotriazole‐14C qui, à son tour, achève son évolution en 14CO 2.
Dans les plantes au stade de la reproduction, ces processus furent beaucoup moin...