Mobilisations et mémoire du travail dans une grande région : le Nord-Pas-de-Calais et son patrimoine industriel

Abstract

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Les « Gueules Rouges » du Luberon

“…Cependant, à la fin du XX e siècle, le Luberon, et plus largement le Vaucluse, entament leur révolution touristique, qui entraîne la mise en scène de la mine d'ocre (Legal et al, 2013), destinée alors à de nouveaux usages patrimoniaux, touristiques et culturels (Debary, 2002 ;Kourchid, Melin, 2002) à Roussillon, Gargas et Rustrel. À Roussillon, les années 1970 voient l'accélération de sa transformation d'une commune rurale en un village touristique basé principalement sur ses mines d'ocre (Pringle, Schaefer, 2012).…”

L'activité meunière nordiste entre campagnes et villes face à la crise des années 1930

“…À deux identités en confrontation, succèdent deux identités en filiation, l'une industrielle, l'autre artisanale et appartenant désormais à ce que l'on appelle le « patrimoine molinologique ». Du glissement de la campagne vers la ville, n'est-on pas alors passé à un nouveau glissement, non plus industriel mais patrimonial 51 , des villes vers les campagnes ? À l'image de ce que constatait dès 1929 Max Sorre au terme de son étude, nous n'avons sans doute qu'une « faible idée du foisonnement d'institutions et d'oeuvres officielles ou privées qui forment comme l'armature du monde agricole ».…”