“…Ces cadres législatifs sollicitent donc toujours plus les acteurs locaux, qu'ils encouragent à construire eux-mêmes leurs projets de développement, rapprochant ainsi développement rural et développement local. Si cette mise en patrimoine doit se faire « par le bas », avec un inventaire par les acteurs locaux de leurs ressources patrimoniales, toute latitude n'est pas laissée à ces derniers : dans un souci de cohérence, des experts sont mandatés par les échelons politiques supérieurs pour dresser la liste de tout ce qui constitue une ressource potentielle à conserver ou valoriser, en raison de son intérêt esthétique, écologique ou identitaire (von Hirschhausen, Lacquement, 2007). L'identification se fait donc à l'échelon local, mais sous l'impulsion et selon les directives d'acteurs extérieurs au territoire.…”