L'article présente plusieurs principes utilisés dans la conservation biologique (par les aires naturelles protégées) qui servent comme sources d'inspiration pour la conservation du patrimoine architectural. Sous l'influence du Club de Rome et sa théorie de « croissance zéro », l'idée de la conservation a été aperçue comme la préservation ou la conservation stricte, dans un état intact, incompatible avec le développement et, cependant, utopique. La nouvelle vue agit pour la maintenance dans un « état favorable » qui permet le développement et n'affecte pas la capacité de soutien des systèmes écologiques. Les principes examinés dans l'étude sont la conservation fonctionnelle (dans les limites des capacités de charge) permettant une gestion progressive des activités de conservation, le choix des bâtiments représentatifs à protéger, l'implication des communautés locales et le soutien international. L'idée centrale de l'article est que le soutien de la communauté locale est très important pour la conservation. Dans ce contexte, les principes de la conservation biologique-conservation fonctionnelle, gestion différentiée, représentativité, soutien local et international, zonage interne, coopération nationale et internationale-sont également applicables à la conservation du patrimoine architectural.