Il a été proposé de nombreux procédés afin de réduire le feutrage de la laine, ils peuvent se grouper en deux catégories': les traitements par une résine ou les traitements chimiques. Les premiers présentent certains avantages dus en particulier à ce qu'ils n'altèrent pas la fibre et que souvent au contraire, ils améliorent ses qualités mécaniques. Cependant, les traitements chimiques sont les plus utilisés pratiquement, car leur prix de revient est moins élevé et ils sont d'une application plus facile.Des travaux entrepris par JACKSON et ses collaborateurs, dès 1951 [1] avaient montré que pour améliorer d'une façon efficace la laine, une résine doit présenter un certain nombre de propriétés.1°Posséder une bonne adhérence pour la 'fibre de laine; 2°Présenter sous sa forme finale des qualités physiques satisfaisantes de dureté et de solubilité; 3°Pouvoir s'appliquer uniformément à la surface des fibres de laine, de préférence sous la forme d'une solution.Les polyamides polymérisées et substituées présentent après hydrolyse l'ensemble de ces propriétés.Malheureusement, ces résines sont d'un prix élevé, ainsi que les solvants nécessaires dans leur utilisation. C'est la raison pour laquelle JACKSON et BACK-· WELL [2] ont eu l'idée d'utiliser des solutions ou des disperaionade protéines naturelles, afin d'améliorer la laine au point de vue de sa résistance au feutrage, et éviter ainsi l'emploi de produits coûteux.L'examen des propriétés des protéines naturelles montre qu'elles répondent aux conditions 1°et 30 précédentes. Par contre, elles ne répondent pas à la seconde condition, et il est nécessaire de procéder à un traitement complémentaire pour modifier les propriétés physiques du dépôt de protéine sur la laine. C'est l'essentiel des recherches entreprises par JACKSON et BACKWELL que nous allons résumer dans ce qui suit.On sait qu'un procédé très fréquent de traitement des protéines, consiste à faire appel à la formaldéhyde ou à un agent tannant. Le