SummaryObjectives. -Several studies reported that personality modulates responses to emotional stimuli, including cognitive and attentional aspects of the emotional response. The aim of this study was to refine these results while using visual event-related potentials (ERPs) and referring to Cloninger's personality model. Methods. -ERPs were recorded in 46 normal subjects within a visual oddball protocol with checkerboards as the standard stimuli and pictures selected as neutral, pleasant or unpleasant from the International Affective Picture System as the target stimuli. Results. -N200 amplitude was smaller and P300 amplitude was larger following the presentation of pleasant pictures in low-harm avoidance but not high-harm avoidance subjects. Conclusions. -These results support the idea that both automatic and selective cognitive processing of emotional pictures is modulated by personality. © 2009 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.
MOTS CLÉSPersonnalité ; Cloninger ; Émotions ; Potentiels évoqués liés à l'événement ; P300
RésuméButs. -De nombreuses études ont rapporté que la personnalité module les réponses émotion-nelles, notamment l'aspect cognitif et attentionnel des réponses émotionnelles. Le but de la présente étude est d'affiner ces résultats en utilisant des potentiels visuels liés à l'événement et en faisant référence au modèle de personnalité décrit par Cloninger. Méthode. -Les potentiels évoqués ont été enregistrés chez 46 sujets sains lors d'un protocole oddball visuel utilisant des damiers comme stimuli standard et des images neutres, plaisantes et déplaisantes tirées de l'International Affective Picture System comme images-cibles. Résultats. -L'amplitude de la N200 était plus faible et l'amplitude de l'onde P300 plus importante après la présentation d'images plaisantes chez les sujets présentant un score bas à l'évitement du danger mais pas chez les sujets caractérisés par un score élevé à cette dimension. * Corresponding author. E-mail address: solange.mardaga@student.ulg.ac.be (S. Mardaga). Conclusions. -Ces résultats supportent l'idée que les traitements automatiques et sélectifs des stimulations émotionnelles sont modulés par la personnalité.