In northern latitudes, icebergs frequently cross shipping routes and impair marine traffic. To improve ship routing, we explore the capabilities of an algorithm that detects and charts icebergs from images provided by the German radar satellite TerraSAR-X. TerraSAR-X is in a near-polar orbit, equipped with an active X-Band radar antenna and, thus, allows monitoring the ocean and frozen waters regardless of cloud cover and darkness. The algorithm we apply is based on the iterative censoring constant false alarm rate (IC-CFAR) detector, which has proven its usefulness for terrestrial target detection already. Unlike the standard approach, we not only estimate statistical properties of open water intensities expressed by a probability density function, but also search for recurring patterns (i.e., waves). This allows discriminating icebergs from most false alarms that arise from rough sea and strong winds. Experiments carried out with a series of HH-polarized TerraSAR-X Stripmap images acquired between 2012 and 2015 confirm that, due to consideration of wave pattern during image processing, the false alarm rate is reduced by a factor of 3.
Résumé. Dans les régions de haute latitude, les icebergs croisent régulièrement les routes maritimes, gênant ainsi le trafic en mer. Afin d'améliorer le routage des navires, nousétudions un algorithme qui détecte et cartographie les icebergsà partir d'images radar du satellite allemand TerraSAR-X. TerraSAR-X est sur une orbite quasi-polaire. Il estéquipé d'une antenne radar active en bande X, ce qui lui permet d'observer les océans et eaux glacées de jour comme de nuit et ce, quelle que soit la couverture nuageuse. L'algorithme que nous utilisons est basé sur le détecteur IC-CFAR qui a déjà prouvé son utilité pour la détection de cibles terrestres. Contrairementà l'approche habituelle, nous n'évaluons pas seulement les propriétés statistiques des intensités des eaux libres exprimées par une fonction de densité de probabilité, mais nous recherchonségalement des motifs récurrents (par exemple des vagues). Ceci permet de distinguer les icebergs de la plupart des fausses alertes dues aux mers agitées et aux forts vents. Les essais effectués sur une série d'images Stripmapà polarisation HH du satelliteTerraSAR-X prises entre 2012 et 2015 confirment que le taux de fausses alertes est divisé par 3 grâceà la prise en compte des motifs des vagues pendant le traitement.