“…On peut en fait penser que la présence de ces boucles et plaques-boucles en Gaule, du moins si l'on admet qu'une partie d'entre elles fut « importée » de Bretagne insulaire, s'explique par la continuité des échanges maritimes dans la Manche et l'Atlantique, dont témoigne, par exemple, la diffusion des DSP en Armorique, où elles se rencontrent aussi à Vannes (église Saint-Patern, rue Sainte-Catherine : Daré, 2014d, p. 367, 373) et à Locmariaquer (Morbihan) [Brunie, 2012, 523], et, plus au nord, en Normandie (Cherbourg, Bayeux), dans le Bassin parisien (Chaidron, 2008) et en Bretagne insulaire (Thomas, 1981 ;Campbell, 2007). Il est d'ailleurs probable que ces céramiques ne formaient qu'une partie de cargaisons composées, pour l'essentiel, de vins du Sud-Ouest.…”