A particularly rich array of pollination systems is represented in the flora of southern Africa. Hopliine beetles, long-proboscid flies, satyrine butterflies, hawk moths, birds and rodents appear to assume greater importance as pollinators than they do in other temperate regions. These 'alternative' pollination systems may have developed because the bee-fauna of southern Africa is not particularly rich relative to the flora. Pollination by moths, for example, is relatively frequent in the eastern half of southern Africa where bee diversity is lowest. Pollination systems in southern Africa are relatively specialized and shifts between pollinators have been shown to be an important driving force in plant diversification and speciation. Changes in land-use, particularly afforestation and ploughing of grasslands, invasion of alien plants, overgrazing and urban developments have disrupted these mutualisms with mostly unknown consequences for ecosystem functioning. Future research will be directed at expanding our knowledge of pollination systems, with a strong focus on the conservation of mutualistic ecological interactions.Résumé. La flore Sud Africaine est particulièrement riche en systèmes de pollinisation. Ainsi les scarabés de la famille des Hopliinae, les mouches a long proboscis, les papillons de la famille des Satyrinae, les sphingides, les oiseaux et les rongeurs ont un rô le plus important comme pollinisateurs que celui qu'ils jouent dans les autres régions tempérées du globe. Ces systèmes de pollinisation alternatifs se seraient développés parce que la faune des abeilles Sud Africaine n'est pas très riche au regard de la flore. Ainsi, la pollinisation par les papillons de nuit est relativement fréquente dans l'Est de l'Afrique du Sud où la diversité des abeilles est plus faible. En Afrique du Sud les systèmes de pollinisation sont relativement spécialisés et on a montré que des changements de pollinisateurs pouvaient jouer un rô le important dans la diversification des plantes et leur spéciation. Des modifications de la gestion des terres, en particulier la déforestation, le labour des prairies, l'introduction de plantes invasives, le surpâturage et le développement des villes out perturbé ces associations mutualistes et ont des consequences inconnues sur le fonctionnement des écosystèmes. Les recherches futures devront approfondir les connaissances sur les systèmes de pollinisation, et s'intéresser en particulier au maintien des interactions écologiques mutualistes.