This article explores the surprising closeness and apparent warmth of the relations between biodiversity conservation organisations and corporations. It argues that in this paradoxical engagement, conservationists are exhibiting an extreme form of pragmatism -a willingness to 'sleep with the enemy.' The article considers the implications of these arrangements using the metaphor of a Faustian Bargain, a deal with the devil to acquire power in exchange for the soul. It considers the lure to conservationists of the logics underlying collaboration in the forms of market-based neoliberal conservation and the green economy in the light of the long-standing tradition of opposition in the face of the destructive engagement between capitalism and nature. It considers the benefits of conservation of its Faustian bargain, and explores its consequences. Key Words: biodiversity conservation, neoliberal conservation
RésuméCet article explore la proximité surprenante et la chaleur apparente des relations entre les organismes de conservation de la biodiversité et les entreprises. Il fait valoir que dans cet engagement paradoxal, les conservateurs présentent une forme extrême de pragmatisme -une volonté de «dormir avec l'ennemi». L'article considère les implications de cette relation en utilisant la métaphore d'une négociation faustienne, un accord avec le diable pour acquérir le pouvoir en échange de l'âme. Elle considère l'attrait pour les conservateurs des logiques qui sous-tendent la collaboration dans les formes de conservation néolibérale basée sur le marché et l'économie verte, compte tenu de la longue tradition d'opposition face à l'engagement destructeur entre le capitalisme et la nature. Il considère les avantages de la conservation de cette négociation faustienne et en explore les conséquences. Mots clés: conservation de la biodiversité, conservation néolibérale, économie verte
ResumenEste artículo explora la inesperada cercanía y aparente calidez, en las relaciones entre las corporaciones y las organizaciones dedicadas a la conservación de la biodiversidad. Se argumenta que en esta paradójica relación, los conservacionistas muestran una forma extrema de pragmatismo -una disposición de 'dormir con el enemigo'. El artículo considera las implicaciones de esta disposición a través del uso de la metáfora del 'pacto faustiano', un pacto con el diablo para adquirir poder a cambio del alma. Se toma en cuenta el atractivo que para los conservacionistas representa la lógica de una colaboración en la conservación neoliberal basadas en el mercado y una economía verde. Esto, a la luz de una larga tradición de oposición frente a la destructiva relación entre capitalismo y naturaleza. Se consideran los beneficios en cuanto a conservación de este pacto faustiano, y se exploran además sus consecuencias. Palabras clave: conservación con base en mercado, neoliberalismo, economía verde