The establishment of north-west Australia's nineteenth-century pearlshell fisheries led to the first occupation of many arid offshore islands since the early mid-Holocene. The nature of this occupation, and how crews subsisted on such remote landscapes, remains poorly understood. We investigate a rare instance of an archaeobotanical and zooarchaeological record for this colonial-era activity at Bandicoot Bay, Barrow Island. Varied taxonomic representation suggests an atypical subsistence strategy for a maritime industry, involving broad exploitation of resources over several local landscapes and an absence of remains of provisioned food. Identified plant taxa largely conform to resources known ethnographically to have been exploited by north-west Aboriginal communities, and many relate to traditional food practices. The spatial patterning of charred wood and bone suggests multiple burning activities and areas of specific use. Conditions of wood fuel on the island may have prompted the augmentation of fuel, indicated by the presence of non-local wood charcoal and high proportions of calcined bone. These findings (i) are consistent with the hypothesis that the site's occupants originated from the north-west as part of coerced pearling labour and (ii) provide unique insight into the role offshore islands may have occupied in the management of this industry's labour forces.
RÉSUMÉAu 19 e siècle, le développement d'une industrie de pêche des huitres perlières dans le nord-ouest de l'Australie entraina la première réoccupation de nombreusesîles arides de cette région, après celles datant du milieu de l'Holocène. La nature de ces occupations et la façon dont leséquipages purent subsister au sein de milieux si isolés demeurent mal comprises. Nous examinons ici un exemple rare d'assemblages archéozoologiques et archéobotaniques pour ce type d'activités de la période coloniale, dans la baie de Bandicoot, Barrow Island. La diversité des représentations taxonomiques de faune suggère une stratégie de subsistance atypique pour une industrie maritime, incluant un mode d'exploitation extensif des ressources issues de plusieurs environnements locaux, ainsi qu'une absence de restes provenant de nourriture approvisionnée. Les taxons botaniques identifiés correspondentà ceux exploités par les communautés aborigènes du nord-ouest du continent, selon les données ethnographiques, et beaucoup sont associés aux pratiques de subsistance traditionnelles. La répartition spatiale des restes anthracologiques et de faune suggère l'existence de plusieurs types de combustion et zones d'activités spécialisées. La disponibilité du bois de feu sur l'île a pu motiver la recherche de solutions pour augmenter les ressources en combustible, comme semble l'indiquer la présence de charbons de bois d'essence non locale et les proportions importantes d'os calcinés. Ces résultats (i) supportent l'hypothèse selon laquelle les occupants de ce siteétaient originaires du nord-ouest du continent et furent déplacés par le biais du système de travail forcé imposé ...