Temperature tolerance and heart rates were compared among nine sockeye salmon (Oncorhynchus nerka (Walbaum in Artedi, 1792)) populations, whose eggs were incubated at 10, 14, and 16°C before rearing all hatchlings at a common temperature. Critical thermal maximum (CTmax) significantly differed among populations and temperature treatments. Populations with shorter migration distance and a lower migration and spawning temperature tended to have higher CTmax at 90 days posthatch. However, the relationship was reversed when fish of similar size were compared at 135-214 days posthatch. CTmax at 90 days posthatch was also positively related to body mass, which differed appreciably among populations at this development stage. With growth, the population differences in CTmax diminished from 3.1 to 1°C. Elevated incubation temperature also decreased CTmax. Arrhenius breakpoint temperature (ABT) for maximum heart rate differed among populations incubated at 14°C. The Chilko Lake population, which rear at 1.2 km above sea level, had the highest heart rate across all temperatures when incubated at 14°C, but the lowest ABT among populations. This study provides clear evidence for the local adaptation among sockeye salmon populations with respect to temperature tolerance and cardiac capacity, information that adds to the debate on whether intraspecific variance is adaptive, or a constraint, or both.Résumé : Une comparaison de la tolérance à la température et des fréquences cardiaques a été réalisée pour neuf populations de saumon rouge (Oncorhynchus nerka (Walbaum in Artedi, 1792)) dont les oeufs ont été incubés à 10, 14 et 16°C préalablement à l'élevage de tous les alevins vésiculés à une même température. La température maximale critique (CTmax) variait de manière significative selon la population et le traitement thermique. Les populations caractérisées par de plus courtes distances de migration et des températures de migration et de frai plus faibles présentaient généralement des CTmax plus élevées 90 jours après l'éclosion. Toutefois, à de 135 à 214 jours après l'éclosion, cette relation était inversée pour des poissons de taille semblable. La CTmax à 90 jours après l'éclosion était également positivement corrélée à la masse corporelle, qui variait considérablement selon la population à ce stade du développement. Au fil de la croissance, les variations de CTmax entre populations ont diminué de 3,1 à 1°C. Une température d'incubation élevée se traduisait également par une diminution de la CTmax. La température d'inflexion du diagramme d'Arrhenius (ABT) pour la fréquence cardiaque maximum variait entre les populations incubées à 14°C. La population du lac Chilko, dont l'élevage a lieu à 1,2 km au-dessus du niveau de la mer, présentait la fréquence cardiaque la plus élevée à toutes les températures pour une incubation à 14°C, mais la plus faible ABT de toutes les populations. L'étude démontre clairement une adaptation locale chez les populations de saumons rouges en ce qui concerne la tolérance à la température et la capacit...