This article analyzes the politics behind the consensus on healthcare by major political parties in Ghana's Fourth Republic since 1993. Using Ghana over the period under review as a case in point, the paper's main argument is that politics matters when it comes to the origination, design and implementation of healthcare programs, including the influence of constitutional design and practice, evidenced in a relative paucity of veto points, in facilitating the enactment of legislation on healthcare reforms; and the extent to which healthcare is defined as a human right. A high point of the paper is a critical assessment of the effectiveness of Ghana's healthcare initiative based on the extent to which it meets the needs of citizens, from a human rights standpoint, in the face of a public health emergency of the type that the world currently faces with the COVID-19 pandemic. RÉSUMÉ Cet article examine la politique sous-jacente au consensus sur les soins de santé des principaux partis politiques de la Quatrième République du Ghana depuis 1993. En prenant le Ghana comme exemple pour la période examinée, le principal argument de l'article est que la politique est importante lorsqu'il s'agit de l'origine, de la conception et de la mise en oeuvre de programmes des soins de santé, y compris l'influence de la conception et de la pratique constitutionnelles, attestée par une relative rareté des points de veto, dans la facilitation de la promulgation de la réglementation relevant des réformes des soins de santé ; et de la mesure dans laquelle les soins de santé sont définis comme un droit humain. L'un des points forts de cet article est une évaluation critique de l'efficacité de l'initiative des soins de santé du Ghana, basée sur la mesure dans laquelle elle répond aux besoins des citoyens, du point de vue des droits humains, face à une urgence de santé publique du type de celle à laquelle le monde est actuellement confronté avec la pandémie de la COVID-19.