“…En outre, le génome de CAV-2 ne s'intègre pas non plus à celui de la cellule hôte ce qui a l'avantage de minimiser le risque de transformation, mais entraîne aussi la perte d'expression du transgène dans des cellules en prolifération, une expression à long terme nécessitant donc, soit des ré-administrations du vecteur, soit le ciblage des cellules post-mitotiques. Enfin, si la majorité des Ad utilisent la protéine CAR (coxsackievirus adenovirus receptor) comme récepteur principal et certaines intégrines comme récepteur secondaire (activant des cascades de signalisation qui aboutissent à la production de cytokines pro-inflammatoires [4]), CAV-2 a l'avantage: (1) de ne pas posséder le motif responsable de l'interaction avec les intégrines [5]; et (2) de n'infecter que les cellules exprimant CAR [6], ce qui restreint son tropisme et pourrait permettre de cibler une population cellulaire au sein d'un tissu [7]. In vivo, les vecteurs CAV-2 transduisent efficacement les cellules épithéliales des voies aériennes, in vivo chez la souris ou in vitro chez l'homme [2], encourageant le développement de vecteurs CAV-2 pour traiter la mucoviscidose, maladie récalcitrante à la thérapie génique.…”