Trois antécédents culturaux, constitués par le soja, le niébé et le riz ont été mis en place, selon un dispositif en bloc de Fisher, en première année. A partir de la deuxième année, une jachère naturelle de 3 ans a été ajoutée aux trois premiers antécédents. Le riz (NERICA1) a été semé sur les quatre antécédents et 4 combinaisons de doses d'engrais NPK 12 24 18 et d'urée composées du quart, de la moitié, des trois quarts de la dose complète vulgarisée et la dose complète vulgarisée (NPK : 200 kg/ha et Urée : 100 kg/ha) et leur témoin sans engrais ont été appliqués. Ainsi, un dispositif en Split plot a été installé, avec, comme facteur principal, l'antécédent cultural et comme facteur secondaire, la fertilisation minérale. En première année, les cultures du soja, du niébé et du riz, avec une production de biomasse aérienne sèche de 410 g/m 2 pour le soja, 209,38 g/m 2 pour le niébé et 210,08 g/m 2 pour le riz, ont entraîné une augmentation des densités apparentes moyennes des sols de 1,58 à 1,67 g/cm 3. En deuxième année, la décomposition de ces résidus de récolte, a entraîné une amélioration des densités apparentes moyennes de 1,67 à 1,61 g/cm 3 et des teneurs en eau moyennes des sols du tallage (56,10 mm) au remplissage des grains de riz (75,83 mm) qui ont favorisé l'assimilation des engrais minéraux. Ainsi, la jachère naturelle de 3 ans qui n'a pas eu de précédent cultivé, n'a pas été influencée par les différentes doses d'engrais au niveau du rendement avec une moyenne de 2637,48 kg/ha de riz paddy. Par contre, la dose complète d'engrais (200 kg/ha de NPK 12 24 18 + 100 kg/ha d'urée) a généré son meilleur rendement en riz paddy (2333,3 kg/ha) sur l'antécédent riz, la demi-dose d'engrais sur l'antécédent soja (2500 kg/ha) et les trois quarts de la dose d'engrais sur l'antécédent niébé (3000,8 kg/ha). Les cultures des légumineuses étudiées, tout en diminuant la densité apparente des sols, ont donc entraîné une réduction des besoins d'engrais minéraux en riziculture pluviale.