Profil anamnestique, clinique, biologique, radiologique et évolutif de la COVID-19 en fonction des maladies cardiovasculaires : étude comparative

Abstract

Introduction L’infection SARS-CoV-2 est à l’origine de pneumonie potentiellement mortelle, les manifestations cliniques pouvant aller jusqu’au SDRA. Ce qui a été rapporté plus particulièrement chez les malades avec comorbidités cardiovasculaires. Méthodes Il s’agit d’une étude prospective de cas confirmés de COVID-19 hospitalisés pendant la période avril 2020 et août 2021. Les données anamnestiques, cliniques et paracliniques ont été relevées, analysés et comparées entre 2 groupes G1 (malades non cardiopathes) et G2 (malades cardiopathes). Résultats Sur un ensemble de 708 cas COVID-19. Le (G1) représente 86,72 %, G2 représente 13,27 %. La moyenne d’âge a été respectivement de (55,52 ans versus 70,36 ans, p < 0,001), la moyenne de sex-ratio est de (43 % versus 39 %). Les comorbidités ont été plus marquées dans le groupe G2, HTA (68 % versus 31 %, p < 0,001), diabète (50 % versus 26 %, p < 0,001), BPCO (5 % versus 1 %, p = 0,003), insuffisance rénale (6 % versus 2 %, p = 0,04). La dyspnée était plus marquée dans le G2 (61 % versus 48 %, p = 0,01), avec une moyenne de SPO 2 plus basse (87 % versus 90 %). Le bilan biologique était presque le même, sauf une lymphopénie légèrement élevée dans le G2 (52 % versus 47 %, p = 0,4), urée (48 % versus 24 %, p < 0,001). La TDM thoracique n’objectivant pas une différence importante sauf une prédominance des embolies pulmonaires dans le G2 (19 % versus 11 %, p = 0,3), la durée d’hospitalisation était presque la même pour les deux groupes (9 jours, p à 0,85), la prise en charge nécessitant une CPAP plus marquée dans le G2 (21 % versus 17 %, p à 0,38) le transfert en réanimation plus fréquent dans le G2 (27 % versus 9 %, p < 0,001) avec plus de décès (20 % versus 5 %, p < 0,001). Conclusion Au cours de la pandémie de COVID-19, les patients avec antécédents de maladies cardiovasculaires ont un risque augmenté d’acquérir l’infection et de présenter des évènements sévères avec un pronostic plus sombre nécessitant une prise en charge plus attentives et un suivi plus rapproché.

Ethnobotanical survey of medicinal plants used by people cured of SARS-CoV-2 in the center of Algeria

“…Our results concerning plant families used by patients are very close to those recorded by other studies carried out in Algeria (Belmouhoub & Aberkane 2021, Brahimi et al 2022, Djouamaa et al 2022 and Morocco (Benkhaira et al 2021, Chaachouay et al 2021, Chebaibi et al 2022Flouchi et al 2023). However, there are a few differences in the frequency of plant species used compared to studies performed by other scientists (Brahimi et al 2022, Chebaibi et al 2022, Djouamaa et al 2022Flouchi et al 2023).…”

“…In the last decade, many studies have reported the good biological effects of certain plants mentioned in this investigation, namely the antiviral, anti-inflammatory, immunostimulant, and antioxidant effects (San Chang et al 2013, Zhang et al 2014, Lim et al 2015, Li et al 2017, Çifci et al 2018, El-Saber Batiha et al 2020. Recently, other scientific studies have reported that these plants can really exert a potent antiviral effect against SARS-CoV-2 (Brahimi et al 2022, Chebaibi et al 2022, Djouamaa et al 2022Flouchi et al 2023).…”

“…Like all North African countries, in Algeria, since the apparition of this pandemic, people have used more medicinal plants and some natural products known for their curative effect against viral and bacterial infections, especially infections affecting the respiratory system (Belmouhoub & Aberkane 2021, Brahimi et al 2022, Djouamaa et al 2022.…”

“…O. vulgare is commonly used by the Algerian population to treat colds, flu, coughs, and other respiratory diseases (Meddour et al 2020, Merouane et al 2022, Hassaïne & Benmalek 2023. Besides, other ethnobotanical studies conducted in Algeria showed that this plant was largely used to prevent or treat SARS-CoV-2 infection (Belmouhoub & Aberkane 2021, Brahimi et al 2022, Djouamaa et al 2022. In vitro studies showed that flavonoids from O. vulgare have a potential effect against SARS-CoV-2 due to their high interaction with the N-terminal and C-terminal RNA binding domains of the SARS-CoV-2 nucleocapsid protein (Husain et al 2022).…”

“…Whereas very few ethnobotanical surveys were conducted to enumerate the medicinal herbs used to prevent or treat SARS-CoV-2. In addition, the information reported in these studies was collected from herbalists or healers (Belmouhoub & Aberkane 2021, Brahimi et al 2022, Djouamaa et al 2022. However, to our knowledge, no ethnobotanical survey has been carried out in Algeria, where information is obtained directly from people already infected with COVID-19.…”